15 août 2013 – Back to Lerwick

Aujourd’hui, nous quittons Fetlar pour revenir à Lerwick. Un taxi doit venir nous chercher à 7h30 pour nous amener au ferry. Nous bouclons nos sacs, faisons un peu le ménage dans le böd et une voiture se gare devant. Nous chargeons nos sacs dans le coffre, je monte à l’arrière, la conductrice dit à Marie-Anne de monter devant… elle se dirige alors vers la porte avant droite… où il y a le volant… Arf… Vieux réflexe de française et sourire de la conductrice.

Le temps est très brumeux ce matin, le ciel est gris, bouché. Il est temps de partir, on dirait.

La voiture démarre, roule en direction de l’embarcadère. Un lapin pointe son nez au bord de la route et traverse. Mauvaise idée. Il rencontre les roues arrières de la voiture. Notre chauffeur n’a même pas ralenti. ‘Je ne pensais pas qu’il allait faire ça’, dit-elle. Ah oui ? Il n’a surtout pas de bol. Il doit passer à peine 10 voitures par jour sur cette route et il trouve le moyen de traverser au mauvais moment !

Nous voici au ferry. Nous embarquons tout de suite. Seulement deux voitures sur le bateau. Il n’y a vraiment pas foule sur cette île, rien à voir avec Yell et Unst. Nous restons dehors. La météo est maussade mais on est à l’air frais. En se couvrant bien, ça va.

Je regarde la côte et Fetlar s’éloigner. Nous passons près de parcs à saumons, que nous voyons sauter à la surface de l’eau.

Quelques fous de Bassan volent près du bateau, un autre flotte sur la mer un peu plus loin. Sur le bateau, nous apercevons aussi le mec qui a récupéré le sac de Marie-Anne il y a 3 jours. ‘J’ai mon sac’, lui dit-elle. Mmmm… Je crois qu’il nous a reconnu…

Nous arrivons à Unst. Une voiture descend, d’autres montent. Le ferry repart en direction de Yell. Là-bas, nous montons dans le bus pour Lerwick. Nous retrouvons une femme qui était déjà dans le bus à l’aller mais aussi les deux françaises que nous avons croisés au böd de Fetlar. Elles reviennent de Unst. Il ne manquerait plus que notre ami Martin… Je rigole… Non, aucune trace de lui, heureusement.

De retour à Lerwick, nous allons à la réception du camping récupérer nos tentes et les affaires que nous avons laissés dans le casier. Puis montage de tente sous midges, le bonheur. Nous avons toute la journée devant nous, rien de particulier de prévu. J’en profite donc pour faire une lessive.

C’est réglé en 30 minutes. Le temps ensuite d’étendre mon linge dans le local et nous partons en ville. Nous allons faire un tour au musée du tricot. Bon, c’est un peu l’arnaque quand même, il n’y a pas grand chose à voir. Tout a été transféré au musée de Lerwick. Nous voyons quand même deux femmes filer la laine et échangeons quelques mots avec elles. Nous apprenons ainsi que la laine est teintée avant d’être filée et une fois filée, elle est lavée pour renforcer le fil. Quand on les regarde, ça a l’air facile à faire… une fois qu’on a chopé le coup de main !

Retour en centre ville où nous nous arrêtons à nouveau dans le salon de thé pour grignoter un morceau de quiche.

Le reste de l’après-midi sera réservé au shopping. Nous faisons le tour des magasins de pulls entre autre, j’hésite à en acheter un . Certains sont vraiment très beaux et tellement moins chers qu’en Islande… Finalement, je ne me laisse pas tenter.

Nous revenons au camping sous la pluie. Nous voulions aller marcher le long de la côte, en face de Bressay mais c’est raté. Ce sera farniente sous la tente. J’en profite pour regarder un peu mes mails, fixer les rdv avec les personnes que je dois voir le premier jour à Reykjavik. La pluie finit par se calmer mais la brume a recouvert tous les alentours. Espérons que cela ne dure pas plusieurs jours comme cela peut arriver parfois ici…

Demain, nous irons à Scalloway pour visiter la ville et le château. Nous aurions voulu aller marcher sur les îles au sud de la ville, dont West Burra mais sans voiture, c’est impossible. Nous avons bien un bus qui peut nous emmener tout au sud mais aucun pour revenir ensuite à Scalloway récupérer le bus pour Lerwick. De toute façon, attendons déjà de voir comment va tourner la météo. Pour le moment, c’est pas gagné…

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