31 août 2013 – Journée gastronomique en terres polaires

Le planning de la journée est déjà calé : réveil pas trop tard pour préparer un brunch, bus vers 12h et escapade en haut d’Esja. Oui mais voilà : c’était sans compter la météo. Car ce matin, même si le ciel est assez dégagé, Esja, elle, a la tête dans les nuages. Certes, cela peut se dégager… ou pas ! Enfin, restons optimistes pour le moment.

Commençons par préparer ce brunch. Dr Mazel passe aux fourneaux !

Tout d’abord les pancakes. Edwige a trouvé une recette de Cyril Lignac, ouais… La recette est pour 6 personnes, on ajuste les quantités. Pendant qu’Edwige prépare la pâte, je m’occupe des pommes de terre sautées. Un peu d’ail pour relever… ça commence à sentir bon…

Par contre, ça se corse pour la pâte à pancake…Visiblement, il y a un souci…

Un peu compact notre affaire… Mouais… Cyril… faudra repasser pour tes recettes… Nous rajoutons du lait, beaucoup de lait, jusqu’à obtenir une pâte nettement plus liquide. Quelques grumeaux subsistent mais on s’en accommodera. Et maintenant, la cuisson !

ça a l’air plutôt réussi… On passe au bacon puis aux œufs brouillés, on presse quelques oranges et le tour est joué : à nous le festin !

Coté Esja, ça ne s’arrange pas par contre. Les nuages recouvrent toujours le sommet. Nous décidons de renoncer à notre escapade. Aucun intérêt si on ne peut pas profiter de la vue.

Mais comme il fait quand même beau en bas, nous décidons d’aller nous balader le long de la côte. Nous arrivons à proximité du phare : cela va devenir mon lieu de pèlerinage annuel ! Il y a quand même pas mal de vent aujourd’hui. A proximité, plusieurs planches à voile.

Nous continuons le long de la côte jusqu’à arriver en centre ville. Nous partons alors en direction d’Hallgrimskirkja, la grande église. Je ne suis jamais montée en haut et j’aimerais en profiter aujourd’hui, pendant qu’il fait beau. Nous arrivons à l’église, achetons notre billet et prenons l’ascenseur. Un italien tout bizarre baragouine un truc en bas et monte avec nous… On n’aimerait pas que l’ascenseur reste coincé. Nous voici en haut. Les cloches se mettent à sonner quand nous sortons de l’ascenseur.

Nous montons les quelques marches qui mènent au sommet et nous profitons de la vue sur la ville et ses maisons colorées.

Nous redescendons et restons en centre-ville pour faire un peu de shopping. J’en profite pour acheter quelques cadeaux et nous allons faire un tour dans les friperies. Je traine un bout de temps chez Sputnik et je me retrouve à être la dernière dans le magasin à essayer tout un tas de robes. Je me dépêche de me rhabiller et de sortir de la cabine, je garde deux robes. Le temps de payer et le magasin ferme.

Retour chez Edwige pour déposer tous nos achats et pour se faire un petit apéro.

Et nous ressortons pour aller dîner. Edwige a repéré un nouveau restaurant qui a ouvert au printemps sur laugavergur et qui est tenu par des français. Le Bistro. Nous jetons un œil à la carte : pas mal de plats français mais aussi d’autres plus locaux. Nous décidons d’y aller. L’une comme l’autre, nous rêvons de … fromage ! Avec du goût ! Et il y en a ici. Il y a du monde dans le restaurant dont beaucoup de français bien sûr. Nous patientons un peu au bar, le temps qu’une table se libère. Je prends un verre de vin rouge, Edwige un kir au vin blanc. La serveuse fait attendre un peu Edwige : elle n’a jamais fait de kir et doit demander à son boss de lui montrer comment faire. Amusant… C’est tellement évident pour nous. Une table se libère, ce sera la nôtre.

Et nous nous faisons plaisir dès l’entrée : plateau de fromages ! Nous savourons chaque bouchée… Le tout accompagné d’un verre de vin rouge… Rapidement, il ne reste plus rien sur la planche, mis à part le chutney. Je reste ensuite dans l’ambiance islandaise en prenant un saumon. Edwige, elle, continue de se faire plaisir avec un canard, histoire de retrouver encore un peu de France. Il faut dire qu’après 4 mois passés en Islande, le manque commence vraiment à se faire sentir du point de vue de la nourriture.

Tout est très bon. Par contre, le service est parfois déroutant, à l’islandaise : Edwige finira ainsi par se déplacer pour aller commander un dessert. Le repas terminé, nous allons payer au bar. Là, un mec nous interpelle : ‘Encore des français !?!’ On se regarde avec Edwige… ‘Bah, il ne faut pas venir ici,’ répond Edwige. ‘Et vous venez d’où ?’ demande-t-il sur un ton hautain. ‘Clermont Ferrand’, répond Edwige. ‘Paris’. ‘Ah oui, ça c’est bien français !’ me dit-il. J’en reste sans voix… Je ne sais pas quoi répondre à cette réflexion à deux balles… ‘Clermont Ferrand aussi c’est français’, rajoute Edwige. Et lui ? Grenoble, enfin Chambéry. ‘On s’est perdu ici il y a 1 an et demi.’ Et visiblement, cela ne lui réussi pas… Il a l’air frustré le garçon, il devrait songer à rentrer… La discussion s’arrête là. Nous payons, saluons le mec du resto qui lui est très sympa et nous rentrons. Nous n’allons pas prendre de verre. Nous resterons calmes ce soir.

Photos de la journée

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