19 août 2017 – De Reykjavík à Akureyri

Cette année, retour en Islande pour un nouveau trek. Moi qui pensait faire une pause après avoir arpenté par mal de chemins de l’île, j’ai décidé de signer pour une aventure hors-sentiers. Un périple de deux semaines, orchestré par Michael Charavin & Latitudes Nord, au départ d’ Ásbyrgi et qui va nous mener au cœur du désert de lave d’Ódáðahraun . Un voyage d’exploration en petit groupe : nous ne serons que 5 marcheurs.

Départ très matinal de Paris. J’ai opté pour le vol de 8h, celui qui m’oblige à arriver aux aurores à l’aéroport. 3h plus tard, je suis en Islande. Le ciel est entièrement dégagé, pas un nuage. J’ai une vue incroyable sur l’île : je peux voir tous les glaciers, montagnes et volcans de la moitié sud. Je crois que je n’ai jamais eu une aussi belle vue en avion depuis que je viens ici !

Je ne resterai pas à Reykjavik. Juste le temps de déjeuner avant de prendre mon avion pour Akureyri. Et je vais en profiter pour partager ce déjeuner avec Patricia, amie allemande passionnée d’Islande que je croise quasiment chaque année ici. Il me faudra d’abord jouer des coudes pour rejoindre le centre-ville. Aujourd’hui, c’est le marathon et on dirait que tous les islandais sont de la partie, du plus jeune au plus âgé. Certains courent tandis que d’autres ont opté pour la version marche. En tout cas, c’est une grande fête. Mais une fête qui passe par la rue principale qui permet d’accéder au centre-ville et au vieux port, où j’ai rendez-vous. Impossible de traverser au moment où j’arrive. Je dois donc faire un énorme détour, passer par des petites rues, pour arriver en haut de Tjornin.

Là, je profite d’une vue exceptionnelle sur le lac !

Déjeuner près du port, chez Bryggjuna Brugghús, en terrasse. Avec Patricia, nous discutons de cette Islande envahie par le tourisme et qui change, pas toujours en bien… Comme les prix qui ne cessent d’augmenter, les services auparavant gratuits et maintenant payants, et surtout cette désagréable impression d’être pris pour des pigeons… J’aurais l’occasion de le constater plus d’une fois durant mon séjour. De petits agacements qui écornent un peu mon amour de l’Islande et qui ne me donnent pas forcément envie de revenir aussi souvent. Déjà l’année dernière, j’avais eu cette impression. Et c’est une des raisons pour laquelle, contrairement aux années précédentes, je ne vais pas prolonger mon séjour, avant et après mon trek. Je ne garde que l’essentiel : la nature.

Je repasse à BSI récupérer mon sac que j’ai laissé en consigne et je prends la direction de l’aéroport domestique pour prendre l’avion pour Akureyri.

Décollage.

La vue est entièrement dégagée, je peux profiter des paysages. J’admire ainsi pour la première fois les calottes glacières de Langjökul et Hofsjökull.

Peu après, nous commençons la descente vers le fjord d’Akureyri.

Atterrissage.

Là, je décide de rejoindre le centre-ville à pied. Cela ne prend que 30 minutes, en empruntant un petit chemin qui longe la mer. Rien ne me presse, je préfère profiter de cette météo si clémente.

J’arrive à la guesthouse. Le reste de la troupe arrivera en fin de journée. Rencontre improbable d’une connaissance parisienne au détour du couloir.

Notre soirée sera consacrée aux préparatifs en prévision de notre trek qui commence demain. Répartition du matériel commun et de la nourriture pour les deux premiers jours. Dîner en « ville » chez les backpackers. Ambiance festive, sur fond de musique des années 80.

Nous restons le temps d’un burger et rentrons à la guesthouse. Nous concernant, les festivités commenceront demain à 8h, lorsque nous prendrons le bus pour Asbyrgi.

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