20 août 2011 – Djúpivogur

Au réveil ce matin, le soleil tape sur la tente. Je sors vite, me prépare vite pour partir tout de suite en balade.

Aujourd’hui, je vais faire le tour de la péninsule, là où l’on peut observer les oiseaux.

Je me dirige vers Langitangi. Le village est paisible. Je ne croise qu’un pêcheur. Le ciel est très nuageux et les paysages prennent une autre dimension. En Islande, les nuages sont souvent un spectacle à part entière.

Je longe la côte. Je mitraille les lieux avec mon appareil photo. Beaucoup de petites îles et une côte très découpée.

Avant, le lieu était inaccessible car recouvert par la mer. Il en reste plusieurs petits lacs au milieu d’étendue vertes. Le paradis des oiseaux. Malheureusement, je n’en vois pas beaucoup. Il est un peu tard dans la saison, ce n’est pas la meilleure période. Seuls quelques groupes d’oies sauvages qui doivent justement commencer à se rassembler avant le grand départ.

Je traîne le long de la côte, je trempe les mains dans l’eau… Glaciale !

La côte est très noire. Quelques touches de couleurs grâce à quelques rares plantes qui poussent entre les rochers et grâce aux algues.

Mais ces couleurs sombres contrastent aussi avec des zones plus vertes, dès que l’on s’éloigne un peu des côtes.

Une zone très humide, le sol gorgé d’eau.

J’arrive à un endroit nommé Bóndavarða, qui surplombe la mer et le village.

Une carte me permet de repérer un peu les chemins. Ils ne communiquent pas forcément entre eux, il faudra donc que je traverse quelques plages.

Je pars en direction de la piste d’atterrissage de l’aéroport. Sur la route, quelques parois rocheuses, sortes de portes entre deux zones.

Je m’arrête près d’un grand lac, dans un abri pour observer les oiseaux. Juste avant d’y entrer, j’ai été assaillie par les moucherons !!! Rappel de Mývatn… Je laisse un mot dans le log-book et repars. Je croise quelques canards sur le lac.

Au bout de la piste, j’arrive sur une grande plage de sable noir. Je la traverse, car je voudrais aller tout au bout de la péninsule, à Sandey.

J’arrive à Sandey. Une petite plage de sable noir. La plage du bout du monde. Je m’arrête et joue avec les vagues.

Je continue un peu plus loin. Je suis maintenant tout au bout de la péninsule.
Sur ma droite, une colonie d’oiseaux impressionnante sur l’eau ! Je ne sais pas ce que c’est mais ça rigole pas, y a du monde.

En face, au loin, le phare de Ketilboðafles.

Par terre, je tombe sur une énorme plume. Je ne sais pas si c’est une plume d’oie, c’est possible étant donné la couleur, mais en tout cas, la bête devait être bien grasse vu la taille !

Je l’accroche à mon sac en partant mais elle finit par s’envoler. Destinée à rester ici, je ne la ramasse pas.

Je me dirige maintenant vers la partie de la péninsule nommée Úlfsey. Je marche tranquillement. J’aime cet endroit calme et paisible. J’aime le bruit de la mer, les oiseaux, les rayons de soleil qui arrivent à percer les nuages…

Je traverse une dune avec de grandes herbes et je longe ensuite la côte. Je suis de nouveau sur une grande plage de sable noir.Très fin. Avec des nuances plus claires.

et un peu de végétation, des fleurs qui poussent au milieu de rien.

Tout à coup, le soleil. Et là, l’envie de retirer mes chaussures, de marcher pieds nus dans le sable et d’aller les tremper dans l’eau. Je n’hésite pas longtemps. Au contraire, je m’écoute.

Sensation géniale sur le sable. Doux. Presque chaud. Les vagues. Je joue avec, je saute dedans. J’a-do-re !! Un vrai moment de bonheur. Je suis aux anges. Par contre, la mer est très froide. Pourtant, cela fait un bien fou. Je sors de l’eau, j’y retourne. Je prends mon temps, je savoure.

Je rentre ensuite vers le village en continuant de longer la côte. Beaucoup de couleurs, du bleu, du blanc, du jaune, différents tons de vert, et une végétation variée au milieu des cailloux, très riche, je suis assez surprise d’ailleurs.

Et un peu plus loin, les couleurs plus classiques d’Islande.

De l’autre coté, de grandes herbes se sont adaptées et ont pris la forme du vent.

Je suis assez surprise par la richesse de la végétation ici. Beaucoup de plantes différentes et aussi beaucoup de fleurs différentes.

De retour au village, je vais faire un tour à Langa-Búð, la plus vieille maison de Djúpivogur. Elle date de 1790 et est devenue un musée après avoir été rénovée. Il y a aussi un café dans une autre partie de la maison.

J’hésite mais finalement, je ne visite pas le musée. Peut-être demain, si le temps n’est pas assez beau pour aller faire un tour.

Juste à coté, une œuvre… des bois de rennes qui constituent un renne… Ils sont présents dans l’est de l’Islande. Mais je n’en ai pas croisé.

Retour au camping. Un groupe de cycliste hollandais est arrivé. 8 cyclistes et 3 personnes pour encadrer et pour la logistique. Ils se sont bien appropriés la cuisine : il y en a sur toutes les tables ! Je me fraye un petit chemin jusqu’au salon, pour me poser un peu avant d’avoir une petite place pour me faire à manger. Me sens toute petite au milieu d’eux !

Alors, il faut souligner une chose : ils ont aussi mis leur musique. Dans le salon, un lecteur mp3 diffuse une petite sélection musicale pas piqué des vers… On dirait tous les tubes allemands des années 80. Et en prime, j’ai droit à l’interprétation des plus grands tubes de rock à la guitare, dans la pièce d’à coté. Tout simplement insupportable. Au début, ça me fait sourire, je me retiens même de rire tellement c’est affreux. Mais très vite, ça tape la tête. Et enfin, ça s’arrête.

Pas trop de discussions ce soir. Les gens ne sont pas très causant. Mes rencontres sur les treks me manquent. Celles aussi des petits campings en dehors de la route n°1.
Je trouve un livre en français dans le salon. Je commence à le lire. J’ai deux soirées pour l’avaler.

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